Et bien voilà, nous y sommes !!!!
Nous passerons le stress de la météo depuis plusieurs jours...
La veille du mythique marathon de Paris, de retour de mes congés, je me rends au salon du running afin de récupérer mon dossard et mon sac coureur rempli de goodies 😀.
Tout excité, j'ai enfin le dossard de mon premier marathon !!!
Après avoir reçu mon sac, je tombe sur un mur... Non, ce n'est pas encore le kilomètre 30 avec le soi-disant mur du marathon, mais un mur où est affiché le nom des 55 000 inscrits à la course... Bien évidemment, je fais comme tout le monde je m'empresse de chercher mon nom et de prendre une belle photo 😀. J'ai quand même mis plus de 10 minutes à trouver sur les 100m du mur...
Tout fier et les jambes prêtes à courir, je rentre à la maison pour le repos obligatoire !
Voici le SMS que je reçois dimanche à 6h du matin, alors que je suis en train de prendre mon petit déjeuner : pâtes complètes et un grand verre d'eau !
Yeessss Paris !!! J'arrive !!!
Sac à dos prêt, poche à eau remplie, gels ok, chaussures, lunettes, dossard, tout est opérationnel, me voilà parti pour ma première grande expérience qu'est le marathon !
Mon arrivée au aurore me permet de profiter des rues qui sont habituellement embouteillées toute la journée. J'ai également le bonheur de voir partir les élites, les kenyans !!! Et surtout les handisports, très impressionnant. Cela donne encore plus envie de rentrer dans le sas de départ et de partir !!!
J'ai tellement envie de partir, que j'arrive à me positionner 1er de mon sas de départ ! Je suis juste en dessous de l'arche avec les milliers de participants derrière moi qui ont la même ferveur !! Ravi d'être à cette place privilégiée, (partir devant comme un kenyan 😀😀 ), j'attends le top départ. Mini échauffement, clapping, échauffement de la foule de runners et TOP c'est parti pour les 42,195 kms du Marathon de Paris !
Les premiers kilomètres s'enchaînent sans difficulté. Je suis bien, heureux d'être là, à courir dans les belles rues de la capitale.
Puis arrive le kilomètre 8... Paf ! Une ampoule ! Oui, déjà, au huitième kilomètre... Alors que je n'ai pratiquement jamais d'ampoule, il faut que ça arrive maintenant !
Tant pis, ce n'est pas une petite ampoule qui va m'arrêter !!
Bastille, Bois de Vincennes,... de beaux paysages, et des foules des spectateurs qui nous encouragent😀.
Arrive la distance du semi-marathon. Aucun problème ! Des jambes qui commencent légèrement à se faire sentir mais la petite gêne se fait vite oublier dès le kilomètre 24. On continue ! L'allure est plutôt bonne, constante depuis le départ et 3h50 de prévu si je continue comme ça !
Les supporters anonymes s’intensifient, t'encouragent avec conviction et crient ton prénom écrit sur le dossard. Surtout quand tu arrives au mythique mur du marathon, le kilomètre 30 !
Pour ma part, je n'ai eu quasiment aucune difficulté pour ce légendaire kilomètre, j'ai juste trouvé assez marrant de voir sur les côtés un mur fictif sur lequel était écrit 30 km😀.
Le vrai mur du marathon, je l'ai eu au kilomètre 37-38. Mes jambes sont devenues trop courbaturées, lourdes et j'ai craqué... Je me suis mis à marcher. Pour essayer de ne pas perdre trop d'allure et garder une dynamique, je me suis forcé à faire de la marche rapide. J'avais pourtant essayé de suivre la ligne verte symbolisant le parcours au sol pour me motiver et ne pas m'arrêter mais cela n'a malheureusement pas suffit...
Mon orgueil et ma fierté de vouloir finir ce marathon et d'atteindre le fameux tapis vert des 200 derniers mètres, je me force, je me tape un grand coup sur les fesses, je crie un bon coup et j'essaie de repartir en courant, à une allure plus que lente vu l'état de mes jambes...
50 mètres plus loin, rebelote, mes jambes disent stop, je remarche... Et m.."#4{%.. !
A trois kilomètres de l'arrivée, nouvel objectif ! Finir le marathon sans s'arrêter !
Pendant environ un kilomètre et demi, j'alterne marche et course...
Puis arrive le panneau "41 km". Et là, encore nouvel objectif ! Je cours jusqu'au bout !!!!
Là, je lève la tête, une foule impressionnante de monde, des cris, des pancartes, des encouragements de tous les côtés, et surtout, un panneau, le dernier, "the last one", la der des ders comme on dit, le kilomètre 42 !!!
A ce moment là, il se produit l'impensable ! Mon cerveau décide de mettre sur "off" les douleurs, les courbatures... Une décharge d'adrénaline me propulse... Le sprint des 195 derniers. Un sprint fasse à moi-même, plus aucune douleur, juste une folle envie d'aller chercher cette médaille, de passer la ligne d'arrivée, de réaliser un exploit, de devenir finisher de mon premier marathon !
Et c'est chose faite, je cours ces derniers mètres avec un grand bonheur, et je réalise que ces 195 mètres sont tout simplement les meilleurs des 42 kilomètres !!!
Merci à toutes les personnes, famille, amis, collègues qui m'ont encouragés avant, pendant et après ! Une belle et excellente expérience 😀!